Ha ! Parce que voilà : moi j’aime la peinture, le dessin, le trait. Un trait simple. Voire net. Au fond, je suis assez fasciné par la simplicité je crois. «C’est fou ce qu’il y a comme installations dans cet espace - j’adore, pas toi» ? «Moi ce que je n’aime pas c’est m’installer.»
Disons une certaine simplicité, alors. Et son silence. Pas pour méditer, pas pour contempler, pas non plus comme valeur (surtout pas), juste pour se poser un instant et voir. Tout ce blanc, par exemple, qui permet de bien regarder aussi. Et de se positionner calmement. Pour voir émerger. S’affirmer. Reprendre, également. Se nuancer certainement, au fur et à mesure que l’on prolonge son regard. Mais surtout ce que l’on ressent. Voilà : avoir du temps, avoir mon temps, pour ce que je ressens.
«Le problème avec les vernissages c’est le bruit. C’est insupportable.» Oui, mais regarder les gens c’est amusant. Surtout quand ils ne voient pas les mêmes choses que vous, ou qu’ils s’en foutent et qu’ils parlent d’eux. Parce que face au travail de Valeria Capitanio on parle de soi. Comme si cela allait – de soi. Et là, moi, je dis : Ha !
Au fond, si j’aime cette simplicité c’est parce qu’elle est bel (et bien) organisée.